Catoire de Bioncourt

Le retour en France

Septième degré
A-Léon CATOIRE, né le 2 septembre 1864, épousa Marie PAVLOFF vint en France à la révolution russe, décéda à Paris 8° en gare d'Orsay en 1922. (voir document ci après) Il eut sept fils :


Léon CATOIRE (1864-1922)

Huitième degré
1° Vladimir CATOIRE, né le 17 novembre 1889, marié à Mademoiselle RABENECK et domicilié à Bourg-la-Reine (Seine) avec ses trois enfants : Cyrille, Marie et Jean. Naturalisé français.

2° Léon CATOIRE, né le 3 décembre 1890, marié à Mademoiselle KASTORSKY et domicilié à Bourg-la-Reine (Seine) avec ses trois enfants : Irène, Léon et André. Naturalisé français.

3° Alexandre CATOIRE, né le 28 septembre 1892, décédé en Russie en janvier 1920. Sans filiation.

4° Serge CATOIRE, né le 5 septembre 1864, marié à Mademoiselle CORMAN, française, domicilié à Neuilly-sur-Seine avec ses deux enfants : Olga et Serge. Naturalisé français. (voir article ci-après)

5° Georges CATOIRE, né le 7/20 janvier 1902, marié à Mademoiselle DEES, domicilié à Paris. Naturalisé français.

6° Dimitri CATOIRE, né le 8 mai 1903, décédé à Paris en mars 1923. Sans filiation.

7° Boris CATOIRE, né à Moscou le 5 mai 1907, marié à Marie REHBINDER*, d'une famille d'aristocrates russo-baltes d'origine allemande, domicilié à Paris 16°, avec ses deux enfants : Boris et Michel. Naturalisé français.

* Ребиндер/von Rehbinder Николай Николаевич, 21.7.1854 - 27.3./9.4.1874, сын обер-прокурора Правительствующего Сената, тайного советника Николая Романовича Ребиндера (1813-1865) [II, 12, 18; № 377; МК]. Примечание: Кипнис С.Е. Новодевичий мемориал: Некрополь монастыря и кладбища. М., 1998. С. 27.

 
Boris et Marie CATOIRE avec leurs enfants Boris et Michel

B- Henri CATOIRE, né le 9 novembre 1866, épousa Mademoiselle LOHMANN et décéda à Odessa (Russie) en 1919. Il eut quatre enfants :

1° Michel CATOIRE, marié à Mademoiselle CONUS, française.

2° André CATOIRE, marié à Mademoiselle SIMONOD, française.

3° Olga, marié à Monsieur STOUPNITZKY, naturalisé français.

4° Catherine, mariée à Monsieur STRUVE. 

Pierre Struve (1870 Perm - 1944 Paris), économiste. Après des études à la faculté de droit de Saint-Pétersbourg, il devient dans les années 90 le porte-parole des "marxistes légaux". Député à la 2e douma. A partir de 1909, il dirige l'aile droite du Parti cadet. Il fait partie du gouvernement de Wrangel, puis émigre à Prague et enfin à Paris.

1964 : Père Pierre Struve – recteur de la Crypte de la Cathédrale Saint Alexandre Nevsky


Pierre Struve, né en 1924 dans une famille d’émigrés russes, s’était très tôt impliqué dans la vie de l’Eglise, surtout par le biais du mouvement de jeunesse ACER (Action Chrétienne des Etudiants Russes). Il fit ses études de médecine et continua avec sa femme Tatiana Borissovna de s’occuper de l’ACER dont il devint vice-président. Il comptait dans ce mouvement beaucoup d’amis qui partageaient le même souhait d’avoir un lieu où l’on pourrait célébrer le culte en français. Pour des motifs analogues à ceux de Paul Evdokimov, le souci de l’intégration de leurs enfants, le désir de rendre leur témoignage plus compréhensible dans la France qu’ils considéraient comme leur patrie d’adoption, ils aspiraient à une orthodoxie ouverte à la culture française et répondant à leurs besoins spirituels. Pierre Struve en parla à l’archevêque, Monseigneur Georges très favorable à une orthodoxie française. Monseigneur Georges vit certainement en Pierre Struve la personne d’envergure qui convenait pour fonder une paroisse française. Après son ordination il le nomma premier prêtre pour desservir l’autel de la Crypte dédié à la Sainte Trinité. La première célébration eut lieu en 1964, peu avant le Carême.

Le Père Pierre était un homme jeune, rayonnant, attentif aux autres et aux signes de son temps. Sa femme, Tatiana Borissovna, Tania pour les familiers, généreuse et douée-t-elle aussi d’une forte personnalité s’impliqua totalement dans le ministère et l’activité de son mari.

  Cette activité fut multiple et il impressionnant de constater tout ce que le Père Pierre a réalisé en si peu de temps, tout en assumant avec dévouement son métier de médecin et en s’occupant de sa famille nombreuse (il avait quatre enfants). A la télévision il a créé l’émission mensuelle « Orthodoxie ». Il a contribué avec sa femme et d’autres au lancement de Syndesmos – mouvement international de jeunesse orthodoxe. Il a participé à la rédaction de certains titres de la collection « Chrétiens en dialogue » aux éditions du Cerf.

Dans le cadre de son sacerdoce il a tissé des liens en Belgique et fondé la première paroisse francophone des Sts Côme et Damien à Bruxelles, consacrée le 1.11.1967, dont le premier recteur fut le P. Marc Nicaise. Enfin il a permis l’essor de la communauté française de la Crypte et il lui a imprimé son caractère spécifique.


Son fils, le Père Alexis Struve est le prêtre le plus récemment nommé à la Crypte. Marié et père de 4 enfants, il a été ordonné diacre en 1997 et a partagé son ministère entre l’église de la Présentation de la Vierge au Temple, rue Olivier de Serres, et la Crypte. Puis, malgré ses nombreuses obligations, il a accepté, avec le consentement de sa femme Anne, le sacerdoce et a été ordonné pour la Crypte en 1999 par l’archevêque Serge.. Le fait qu’un des fils du Père Pierre Struve, qui a toujours fait partie de la paroisse, devienne à son tour prêtre à la Crypte, a été vécu par tous comme un événement très émouvant et riche de sens.


Nikita STRUVE
Souvent cité par Soljenitsyne - dont il est l'un des proches, avec Claude Durand -, Nikita Struve, en tant que directeur littéraire des éditions russes orthodoxes Ymca-Presse, fut le premier à publier en langue russe les oeuvres de Soljenitsyne, dont L'Archipel du goulag.


Nikita STRUVE et sa petite fille Evdokiya Lopouchina

Château de la Catoire (à Blicquy) LEUZE-EN-HAINAUT